Géronimots XXI

jeudi 31 mars 2016

L'ÉPI

Sur aidersonprochain.com (Facebook Marie Pierre Wattiez)
Cette jeune personne aura eu les yeux plus grands que la bouche, celle d'en bas, bien sûr, quitte à se retrouver avec sur les bras un sex-toy qui ne déparerait pas le fameux film de Woody Allen, du temps que les images et les idées étaient libres. Même à grimper sur l'escalator, elle aura du mal à atteindre  à aucun septième ciel. Mais peut-être est-elle, avant tout, une lectrice un peu foldingue du Sanctuaire de William Faulkner, et se prenant pour la virginale Temple Drake elle aura sua sponte voulu  déposer entre les mains d'un autre Popeye, non moins avorton, non moins impuissant, l'outil, un tantinet surdimensionné, voué à sa défloration ? Et peut-être le misérable l'attend-il impatiemment en haut des marches, et lui aussi il ouvrira de grands yeux à la vue du monstrueux objet, juste avant qu'ils ne se ferment quand, tel un Quasimodo rabougri et taré, il recevra sur la tête l'énorme épi qui va la lui fendre, imparable coup de massue porté d'une main sûre par notre Temple soudainement réchappée du fatum faulknerien.

mardi 29 mars 2016

DIESEL DIÉRÈSE DJIHAD

Carlos Tavares PDG de PSA
Contre ce Tavares, tous les avares gagne-petit de l'hexagone râlent : 5,24 millions d'euros de salaire pour 2016, le double de l'an passé, quand il ne faudrait  que quatre siècles et des poussières à un smicard pour gagner autant, sans compter que sauf à continuer de doubler tous les ans tes émoluments, tu ne sera même pas,  pauvre Carlos, milliardaire! Or, non seulement tu as, dit-on, requinqué PSA, mais par un surcroit de dons tu aurais dans ta besace un talent de versificateur ? Toi qui en avril 2015 articulais dans le poste : 
                  "Le diesel moderne est parfaitement propre". 
Un alexandrin! à l'aise, avec diérèse sur di-ésel, le carburant que tu prônes. Certes, notre pays de haute culture est riche en dodécasyllabiques, ainsi en août 2014 un sieur Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur :
                  "Ce n'est pas un délit de prôner le djihad" 
Si Bernard eut ce jour-là une case vide, ce n'était pas l'une des douze de ce vers : et à l'instant en voici deux d'alexandrins,   en voici trois, c'est trop facile, la phrase française porte en elle l'alexandrin comme le néocapitalisme l'inégalité quintessenciée.  Même "Carlos Tavares PDG de PSA" c'en est un, césure ou pas à l'hémistiche. Le compte y est, comme à la banque ton magot ô Tavares.

dimanche 27 mars 2016

DERNIÈRES PAROLES

José Manuel Ballester
Le banquet n'aura pas lieu, soit que les invités aient fait défaut, ou que la puissance invitante ait eu un empêchement, ou que ceci et cela. Reste la longue table, les couverts, les petits pains qui pourront toujours apaiser la faim de quelque malheureux passant par là, s'introduisant dans la salle vide, et ce serait encore mieux si traînait sur la table un cruchon de vin que le vagabond videra à grandes lampées, sans réussir à l'écluser pour peu que le gros rouge sans cesse se renouvelle, obligeant le pauvre bougre à picoler et picoler et picoler jusqu'à rouler sous la table, entraînant après lui la nappe qui le recouvre comme un linceul et avant de sombrer peut-être aura-t-il eu le temps, par l'effet d'une inspiration subite, de marmonner quelque chose comme Hoc ... est enim ... calix ... sanguinis ... mei et il s'endort et repose sous le drap froissé taché de vin.

vendredi 25 mars 2016

"LA NIÈCE DE NÈGRE" NÈGRE DE MARCEL

Pas plus tard qu'avant-hier (http://geronimots.blogspot.fr/2016/03/marcel-proust-caporal-epingle.html), nous dévoilions la véritable mort de Marcel Proust, écrivain dans le civil, caporal en 1914. Quant au défi de poursuivre et parachever l'opus déjà considérable, mais troué de partout, comme venait de l'être le corps de son auteur, qui pouvait le relever sinon cette jeune personne qui du vivant du maestro habitait déjà chez lui, avec lui, partageait sa vie "complètement à l'envers", copiait la nuit sous sa dictée, écoutait  les récits enjoués que dès son retour il lui faisait de ses soirées mondaines, qui pour trouver de la place à ses ajouts avait inventé les paperoles et autres béquets, qui  répondait pour lui au téléphone, et d'une voix que l'on n'avait pas tort de prendre pour celle de Marcel puisque déjà elle était lui : celle-là même, sa gouvernante, judicieusement prénommée Céleste, dont en clausule d'un petit poème à sa gloire il écrivait "Spirituelle, agile, intègre / Telle est la nièce de Nègre" : monseigneur Albert Nègre, archevêque de Tours et doté d'un nom qui pour la nièce Albaret allait être un programme, réalisé sans défaillance par l'immense bourgeonnement, déploiement et prolifération du texte des 32 cahiers de moleskine rangés sur la commode de la chambre où Céleste avait pris la place de Marcel, où Céleste était Marcel, et comme, dit-elle, "Il était grand comme moi", elle pouvait être lui jusque dans le monde, et nul n'y vit jamais que du feu devant celle en qui revivait et par qui réécrivait feu Marcel.

mercredi 23 mars 2016

MARCEL PROUST CAPORAL ÉPINGLÉ

Marcel Proust serait mort, nous dit-on, à l'âge de 51 ans, le 18 novembre 1922, mais le document officiel ci-dessus change la donne, qui nous révèle qu'en réalité (zoom sur la 3ème ligne en partant du bas), caporal au 165ème Régiment d'Infanterie, Marcel Proust est mort le 11 septembre 1914, dans les meurtriers premiers combats de la Grande Guerre ... Autrement dit, excepté Du côté de chez Swann, paru le 14 novembre 1913, toute la proustienne Recherche serait bel et bien ... posthume! Non que nombre de pages des tomes ultérieurs du grand oeuvre de Marcel n'aient pu être écrites avant sa mort sous les drapeaux, à 43 ans, à peine deux ans de plus que son confrère et congénère Charles Péguy, tué six jours avant lui, le 5 septembre 1914 ...  N'empêche qu'il aura bien fallu un scripteur qui sous le masque proustien, année après année, aura su combler les immenses trous textuels de la tapisserie tragiquement laissée sur le métier par le caporal Marcel Proust le 11 septembre 1914. Quel fut ce scripteur, occulte et laborieux, qui paracheva la plus grande geste littéraire de tous les temps? Nous livrons cette énigme à ta sagacité, lectrice, lecteur, dont nous te proposerons ou te confirmerons la clé dans la prochaine livraison de notre blog.

lundi 21 mars 2016

SALLES DE REPOS

Récemment inaugurées par Najat Vallaud-Belkacem  au sein de plusieurs établissements pilote, les Salle de Repos viennent matérialiser un concept qui se taille un franc succès auprès des élèves, si l'on en juge par ce document pédagogique :  une surveillante d'externat du collège Jeannette Vermeersch-Thorez, au Kremlin-Bicêtre (94), lève le rideau sur Maeva, une élève de 3ème qui jouit d'un plein repos, bien mérité, entre le sévère cours d'Anglais Commercial et les âpres TP de Communication Extra-Langagière. "L'usage modéré voire intensif de la Salle de Repos, déclarait dans un point-presse la juvénile, souriante et dynamique ministre, devrait permettre aux apprenant-e-s les plus stressé-e-s de décompresser pour pouvoir mieux se reconstruire dans le cadre scolaire. Les Sciences de l'Éducation ont démontré que le repos conditionne le travail. Une évaluation des protocoles expérimentaux sera conduite au niveau des rectorats en 2017. En tout état de cause, j'espère pouvoir rapidement multiplier par cent le nombre actuel des Salles de Repos, et je dis à tous les services concernés : au travail!".

samedi 19 mars 2016

PÉPINS


Mieux que le bon Saint Martin fendant son manteau en deux pour en donner la moitié à un malheureux, cette dame n'a pas hésité à se dépouiller de son beau parapluie transparent en faveur de la pauvre vieille marchant à ses côtés, qui peut au moins se protéger du crachin. La joie d'avoir fait une bonne action se lit sur le visage de la généreuse donatrice, alors même qu'elle va devoir se suffire d'un parapluie pour deux, grâce à la bienveillance du  monsieur qui s'est porté à son secours. Puisse-t-elle être récompensée d'un si beau geste qui à lui seul mériterait  cette légion d'honneur si souvent épinglée sur les moins honorables poitrines.



jeudi 17 mars 2016

UN SINGE

                               
                                 Un singe se risquant au royaume du signe
                         Et point trop sûr d’en réchapper jamais
                               Se rappelant peut-être Mallarmé
 Résolut de conter l’aventure d’un cygne
               Prisonnier de la glace 
         Comme lui du clavier vorace ?
                        Car oublieux des branches et des lianes
                            Et du bonheur d'éplucher la banane
                       Ses longs doigts nuit et jour pianotaient
                   Les mots multipliaient les pages noircissaient
                               Et son angle facial se redressait
                              Et son pelage épais s'éclaircissait
                                    Un soir il fut ... tout nu
                      Une main lui tendit une pomme, mordue,
                                              Oh que non
                                          Dit-il à la guenon :
                        Mais c’était une femme, et dodue, charnue
                                   Ils roulèrent sous la table
                                              Que diable
                                        Et de cette aventure
                                 Jamais, dit-on, ne reparurent.
                      
                                             
                                   
                                                
                                             
                                       
                                      




mardi 15 mars 2016

UNE SÉANCE

 Non contente de faire la gueule à son psy, cette jeune patiente est allée, contre tous les usages, jusqu'à froidement lui tourner le dos ! Mais le praticien, chevronné et chenu, et qui en a vu d'autres, loin de se laisser démonter par une réaction si négative,   continue de prendre des notes sur son carnet. La séance se poursuit.

dimanche 13 mars 2016

SPRAY TO FORGET

Coup de tonnerre dans la galaxie proustienne! Une latte soulevée lors de travaux dans l'appartement qui fut, 102 boulevard Haussmann, celui du glorieux auteur de l'immense Recherche du temps perdu, et les ouvriers effarés découvraient plusieurs centaines de ces fioles, vides, de spray to forget ... Tous les proustiens savaient, bien sûr, que leur héros avait toujours été un consommateur forcené de maintes potions médicinales, mais de là à devoir s'aviser que le chercheur, le prospecteur, l'explorateur du Temps perdu n'avait de cesse, simultanément, de se gaver d'une molécule censée lui apporter l'oubli ... Les plus fameux experts de la chose proustienne en perdent leur latin ; les simples amateurs, a fortiori les passionnés, les enragés, s'en arrachent les cheveux. Et toutes ces bonnes gens, orbitant autour de l'astre unique, de songer que sans la  dissolvante molécule, sans le fatal spray, le Temps retrouvé à la pointe de sa plume par le maestro eût acquis des proportions encore plus fantastiques, et se fût  révélé, peut-être, d'une si inouïe densité que ce prodigieux gâteau eût eu de quoi les rassasier toujours davantage  -  à moins que tout au contraire, simples proustiens ou supposés grands maîtres, ils ne se fussent, dépités, cassé les dents sur un matériau infrangible, tournant autour de l'imprenable objet sans réussir à lui donner l'assaut?

samedi 12 mars 2016

MONSANTO EST LÀ TOUT S'EN VA

Jadis le paysan avait le geste auguste
Qui depuis qu'équipé méphisto Monsanto
Éjaculant nuage et brouillard chimico
Il te bousille la Nature ce gugusse!

vendredi 11 mars 2016

NO FUTURE

Jeune, habitant à Lyon, et plus ou moins pédophile, peut-être envisagerais-je d'embrasser la carrière ecclésiastique? Mais comme je ne satisfais qu'à une seule de ces trois conditions ...

jeudi 10 mars 2016

UN CONGRÈS À PARIS

Le premier Congrès International de Cunnilinguistique s'est ouvert à Paris le 8 mars, Journée de la Femme. En marge des communications savantes, voire austères, qui vont s'égrener tout du long de la semaine, les congressistes ont voulu s'adresser  aux populations par le truchement de banderoles déployées dans les rues de la capitale. Celle-ci aura habilement couplé, sur le mode injonctif, la préoccupation écologique et la référence cunnilinguiste. "Au vu du trafic automobile d'ores et déjà raréfié sur cet axe, notre appel pourrait avoir été entendu", nous confiait le professeur Lehmann, de l'Université de Königsberg, patrie d'Emmanuel Kant, après avoir consenti à nous livrer le titre de sa communication : Le cunnilinguisme est-il un humanisme ? Et il nous quittait pour rejoindre son hôtel où la relire et se la mettre en bouche.




















mardi 8 mars 2016

SUR LE FIL

         


       Année après année
   la Journée de la Femme
           prend forme

EMMA 2016

Alex Howitt sur Facebook


A peine rentré du turbin, pour toute célébration de la Journée de la Femme cet homme se plongeait dans son journal, ne laissant d'autre issue à son épouse esseulée que de rêver, telle une Bovary, lasse de son charlot d'époux, à la graduelle dissolution de la tronche du sien, préludant à sa résorption intégrale à même les  pages du journal, en sorte qu'il ne devrait rester, de ce monsieur avec qui, morose, elle partageait la routine de ses jours, que cette utile gazette qui, le happant, l'en débarrassa, et dont pour toute cérémonie funèbre elle ira jeter  les feuillets à la poubelle, non sans rêver, par surcroît, que cette nuit, soulevant le couvercle, mieux que le génie de la lampe un bel homme en sortira qui bientôt sera en elle et ils s'aimeront, non dans le lit conjugal, mais sur un bruissant matelas de vieux journaux que froissent les enlacements de leurs corps avant peut-être qu'ils ne s'y enfoncent et s'y évanouissent  dans les épaisseurs des strates, incompréhensible énigme pour le Holmes ou le Poirot ou le Columbo appelé à chercher des indices dans l'amas opaque des feuillets.

dimanche 6 mars 2016

LE FRUIT


Ce bivalve inconnu ne pouvait que remporter un vif succès au Salon de l’Agriculture, qui fermait ses portes ce soir. Notre document révèle la partie comestible, toute frangée d’une végétation moussue bien de nature à exciter les papilles du dégustateur. Mais c’est l’inimitable saveur, la fragrance incomparable, la subtile texture, et la doucereuse ou âpre ou âcre humidité de la zone médiane que l’on verra susciter l’enthousiasme du véritable amateur. Accoudé au comptoir d’un bistro il vous en parlerait sans fin, tout en continuant de se lécher les babines. Et si vous le voyez les yeux dans le vague, c’est qu’il songe à son prochain rendez-vous avec ce fruit unique pour lequel, vous dira-t-il en portant la main à son cœur, il donnerait tous les mets ! La politesse ne vous obligeant pas à lui tenir compagnie quand il vous l’a déjà faussée depuis un moment, abîmé dans son rêve, peut-être oserez-vous quitter la place, sans vous fatiguer à lui servir un prétexte, course urgente, travail en cours, bobonne à la maison : votre interlocuteur, si le mot convient, ne vous entend pas, à peine aura-t-il eu conscience de votre départ, ses yeux mouillés d’émotion ne voient ou n'entrevoient que la forme mystique de l’objet de son désir, ses narines palpitent, sa poitrine se soulève, tout juste s’il pourra retenir sa main de s'avancer vers le fruit invisible avec la même fièvre, le même tremblement qu’au Jardin d’Eden nos premiers parents levant la leur pour cueillir le fruit interdit.

vendredi 4 mars 2016

NULLA DIES SINE STALINEA

... Car le 5 mars 1953, le Petit Père des Peuples, et plus grand dépeupleur de tous les temps jusqu'au Grand Timonier, nouveau tenant du titre  : dans les 60 millions de victimes chinoises, contre à peine quelque vingt millions de victimes soviétiques pour le précédent - mourait enfin, après avoir agonisé sans que les hiérarques osent entrer dans sa chambre ( voir le film étonnant : Kroustaliov ma voiture, d'Alexei Guerman, 1998).
   Pour commémorer dignement le 5 mars 1953, nous avons jugé bon d'offrir à nos lecteurs la une endeuillée mais exaltée de France Nouvelle, hebdomadaire central du parti communiste français. Et, à la veille du Printemps des Poètes, il nous a plu de faire entendre les deux plus grandes voix poétiques du PCF en ce temps-là : Paul Éluard, Ode à Staline, (le même Eluard que celui de la rengaine Liberté j'écris ton nom), et Louis Aragon dans son ode au Guépéou, alias la Gestapo du Petit Père.

Paul Eluard
      
Ode à Staline (1950)

Staline dans le coeur des hommes      
Sous sa forme mortelle avec des cheveux gris
Brûlant d’un feu sanguin dans la vigne des hommes
Staline récompense les meilleurs des hommes
Et rend à leurs travaux la vertu du plaisir
Car travailler pour vivre est agir sur la vie
Car la vie et les hommes ont élu Staline
Pour figurer sur terre leurs espoirs sans bornes. 
Et Staline pour nous est présent pour demain
Et Staline dissipe aujourd’hui le malheur
La confiance est le fruit de son cerveau d’amour
La grappe raisonnable tant elle est parfaite 
Staline dans le cœur des hommes est un homme
Sous sa forme mortelle avec des cheveux gris
Brûlant d’un feu sanguin dans la vigne des hommes
Staline récompense les meilleurs des hommes
Et rend à leurs travaux la vertu du plaisir
Car travailler pour vivre est agir pour la vie
Car la vie et les hommes ont élu Staline
Pour figurer sur terre leur espoir sans bornes.


Louis Aragon ( 1931)

Prélude au temps des cerises

Il s'agit de préparer le procès monstre
d'un monde monstrueux
Aiguisez demain sur la pierre
Préparez les conseils d'ouvriers et soldats
Constituez le tribunal révolutionnaire
J'appelle la Terreur du fond de mes poumons
Je chante le Guépéou  qui se forme
en France à l'heure qu'il est
Je chante le Guépéou nécessaire de France

Je chante les Guépéous de nulle part et de partout
Je demande un Guépéou pour préparer la fin d'un monde
Demandez un Guépéou pour préparer la fin d'un monde
pour défendre ceux qui sont trahis
pour défendre ceux qui sont toujours trahis
Demandez un Guépéou vous qu'on plie et vous qu'on tue
Demandez un Guépéou
Il vous faut un Guépéou

Vive le Guépéou véritable image de la grandeur matérialiste
Vive le Guépéou contre Dieu Chiappe et la Marseillaise
Vive le Guépéou contre le pape et les poux
Vive le Guépéou contre la résignation des banques
Vive le Guépéou contre les manoeuvres de l'Est
Vive le Guépéou contre la famille
Vive le Guépéou contre les lois scélérates
Vive le Guépéou contre le socialisme des assassins du type
Caballero Boncour Mac Donald Zoergibe
Vive le Guépéou contre tous les ennemis du prolétariat. 

Editions Denoël 
1931

mercredi 2 mars 2016

GYNOPHILIE INFANTILE

La pédophilie a bon dos, dont on nous rebat les oreilles. Mais que dire de la gynophilie quand elle   s'exprime avec éclat dès l'enfance, comme l'atteste ce document où c'est un garçonnet qui sans façon s'en prend à la culotte de cette jeune femme qui joue les odalisques ? Pourvu que ce ne soit pas sa maman, et qu'elle veuille bien se départir, si c'est elle, d'une placidité bien proche de la complaisance, quitte à flanquer une baffe au petit malheureux qui, hélas, dans toutes les options, maman passive ou réactive, a toutes les chances de se payer un oedipe carabiné qu'il lui faudra tôt ou tard,  sous peine du pire, aller négocier sur un divan.