GILETS BLANCS

Cet homme ne professe aucune hostilité envers les Gilets Jaunes, dont  sans doute aura-t-il voulu rappeler la couleur par deux étoiles stratégiquement implantées sur son pantalon. N'empêche que, très exalté, échevelé, le micro en main, nous le voyons en meeting à la Mutualité, à Paris, annonçant à grand fracas la fondation, sur fond pourpre, du mouvement des Gilets Blancs ! Les vocalises et les onomatopées qui ont fait le fond de son Adresse au Peuple de France (sic) n'ont guère aidé, pour l'heure, à en définir la teneur. Nous ne manquerons pas de revenir vers nos lecteurs lorsque Michel, comme l'appellent familièrement ses supporters, aura bien voulu énoncer quelques éléments ou linéaments de programme pour ses Gilets Blancs.

GILETS VERTS

Photo sur volkovitch.com

Dans la perspective radicale d'un rejet de l'urbain et d'une fusion totale avec la nature, un groupe néoféministe vient de créer le mouvement des Gilets Verts !   Déjà presque trop avancée dans l'application de l'ambitieux programme, cette pionnière aura su, à l'encontre de Daphné changée en laurier pour échapper à son harceler Apollon, sauvegarder sa féminité. On s'en réjouira, sans doute, non sans redouter que cette mouvance ou cette mode des Gilets Verts,   pour l'heure très marginale, devienne un jour assez attractive pour détourner de leur foyer nos femmes.

GILETS ROUGES

Ce jeune dissident des Gilets Jaunes vient d'annoncer sur les réseaux sociaux, non sans emphase : "Aussi seul que je l'ai toujours été, je fonde ce jour, samedi 24 novembre, le mouvement des Gilets Rouges". Et il ajoute, à propos de ses anciens compagnons de lutte : "Je ne pouvais plus les voir en peinture".

GILETS BLEUS

Avec l'accord et l'appui de son mari, cette dame vient de lancer le mouvement protestataire et féministe des Gilets Bleus ! Grande manif inaugurale demain après-midi 24 novembre à Neuilly.

LE PÈRE,LE FILS ET LE ...

(Le Gérofi, envoyé spécial) Branle-bas de combat théologique au Vatican ! Il s’agirait tout bonnement de remanier le dogme de la Sainte Trinité, au motif que le troisième élément, le nommé Saint-Esprit, serait le « tocard » (sic) et le « ringard » (re-sic) de la bande des Trois ... Avec à leur tête le cardinal Stromboli, les prélats les plus radicaux ou,  selon leurs adversaires, les plus « allumés », se fondant sur le fameux épisode évangélique : « On lui amena des petits enfants, afin qu'il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient.  Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: Laissez venir à moi les petits enfants » (Marc 10, 13-14), proposeraient donc, exit ce « pauvre bougre » (sic) de Saint Esprit, une formule trinitaire qui aurait au moins le mérite d’assumer la réalité ecclésiale : « le Père, le Fils et le Pédophilis ». « Explosif … de la dynamite ! », commente un cardinal plus modéré, et un autre ajoute, facétieux : «  Du trinitrotoluène ! ».

EGOLÈNE ROYAL

OUF ! Au 20 heures hier soir dimanche, le brushing toujours changeant de Laurent Delahousse, succédant à celui aberrant de samedi soir, avait retrouvé un classicisme de bon aloi. Rappelons que pour les fêtes de fin d'année France 2 mettra en images tous les successifs brushings 2018 de son présentateur-phare.

HÉLAS ! L'invitée principale de Laurent, ce même dimanche soir, c'était la femme au  sourire entre les dents : la revenante Ségolène, qui vient de se raconter dans un livre. Et comme on sait, dûment asticotée, elle a fini par répondre que pour l'Élysée, la prochaine fois, en 2022, "peut-être" ... Autant la langue française est redevable à cette dame de l'invention de la "bravitude" - qui a trouvé un génial avatar dans "La Tristitude" du chanteur Oldelaf - autant la France aurait tout à perdre à la candidature de celle qui, entre autres ineffables perles, a pu dire : "Un enfant ne ment jamais " (Outreau), ou sans la moindre preuve : "Les Français sont intelligents" (elle-même incluse, donc), ou après s'être plantée contre Sarko, à ses groupies le soir de sa défaite : "Je vous mènerai vers d'autres victoires", ou lors d'un meeting de campagne, à Charléty, vêtue d'une sorte de tunique bleue mi-hippie mi-mariale : "Aimons-nous les uns les autres !".