Géronimots XXI

mardi 19 juillet 2016

DANS LE PANNEAU

Wall Street Photo Charles Gatewood

                        Ceci n'empêche pas cela,  la "foi" n'empêche pas  les choses d'aller de mal en pis, et peut même férocement y contribuer, depuis les bûchers et les croisades (le temps s'est arrêté pour les obtus islamistes qui nous appellent "les croisés") dédiées à la reconquête fétichiste du supposé "tombeau du Christ" (lequel "Christ" baptisé "Jésus" est à peu près aussi mythique que Vénus ou Vishnu), depuis les conflits parfois sanglants entre l'Église grecque et celle romaine suite à l'ubuesque dispute théologique du Filioque (le Saint Esprit procède du Père et du Fils, et si tu ne crois pas ça tu peux crever chien d'hérétique), depuis les barbares guerres de religion en France ou ailleurs. "Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage", disait le grand Jaurès : idem pour les monothéismes prompts à basculer dans le fanatisme tapi en eux. Les zélotes des "manifs pour tous" (prétendues pour tous), genre Boutin/Barbarin, sont - faute de mieux, de pire (worse) genre Daesh - les descendants light des inquisiteurs qui brûlaient les "sorcières" ou les Giordano Bruno. Restent les valeurs héritées des  fragiles "Lumières" qui pour les béats"multiculturalistes" ne sont qu'un épisode parmi d'autres, s'il est vrai que tout se vaut : le voile ou la jupe, le clitoris ou son excision, ou que selon la formule d'Alexander Pope : "What ever is, is right".