Une très intéressante expo, encore qu'un peu hétéroclite, au Musée des Arts Premiers, Quai Branly, à Paris ! Mais on regrettera que certaines vitrines aient eu à se passer de toute légende. Ainsi, à gauche, cette collection d'objets énigmatiques, visiblement de la même famille, qui pourraient être autant d'ustensiles servant à se gratter le dos dans une tribu inuit aujourd'hui disparue, ou s'agissant des objets les plus petits, les testicules? Le bien connu Jean Malaurie, dans une confidence à un chercheur junior, aurait émis que les plus grands articles de la série, semblables à des manchons, étaient probablement des outils masturbatoires initiatiques à l'usage des adolescents, invités à faire leur choix dans la panoplie, en fonction du gabarit de leur organe. Quant à l'autre collection, d'origine inconnue, sans doute s'agit-il d'armes de chasse, ou de guerre, ou d'instruments de scarifications rituelles, ou pour quelques uns, en forme d'haltères de petit format, d'un équivalent de ces fameuses boules de geisha qui nous viennent de l'empire du Soleil Levant ?
(Pour l'identification officielle de ces objets voir Libellés, rubrique "Éros" : " Elle et eux" 25/12/15)
(Pour l'identification officielle de ces objets voir Libellés, rubrique "Éros" : " Elle et eux" 25/12/15)