lundi 29 février 2016
NOIR C'EST NOIR : HEI(L)DEGGER
Avec la parution, au Seuil, de Heidegger, les Juifs, la Shoah. Les cahiers noirs (de Donatella Di Cesare, traduit de l'italien par Guy Deniau), nous est démontré et détaillé, y compris pour ceux qui en doutaient encore, l'antisémitisme nazi, ou le nazisme antisémite, de celui qu'il faudra désormais pourvoir d'un "l" pour le dire d'un trait :
HEILDEGGER
Quant à la fameuse définition hei(l)degerrienne de l'homme comme un "être-pour-la-mort", sans doute serait-il urgent de faire émerger les signifiants cachés qu'elle ne peut pas ne pas inclure :
"L'homme (aryen) est un être pour la mort (des Juifs)"
... Quant à la petite moustache, elle en reflète évidemment une autre, trop connue.
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Hei(l)degger
Jacques Géraud est (s'efforce d'être) écrivain. Après des études austères (hypokhâgne, khâgne, bagne, ENS de Saint-Cloud, agrégation de lettres modernes), il a jusqu'à sa retraite enseigné en lycée dans la banlieue parisienne. Il vit à Lyon. Il a publié une dizaine de livres atypiques chez P.O.L, aux PUF, chez JBZ/Hugo&Cie, à l'Arbre Vengeur, aux éditions Champ Vallon.Conférencier des Alliances Françaises en 2009 aux États-Unis et au Canada. Il a été chroniqueur sur le Huffington Post (Culture), et sur ventscontraires.net (revue collaborative du Théâtre du Rond-Point) .