Dénichée par le regretté Jean-Jacques Lefrère (1954-2015), grand professeur de médecine et frangin mystique de, notamment, Rimbaud et Lautréamont, cette photo, si précieuse soit-elle, du jeune Isidore Ducasse, annonce-t-elle ou réfléchit-elle un quelque chose du génie de l'auteur des Chants de Maldoror ? Évidemment non, nous pourrions aussi bien, aussi mal, débusquer le futur "Lautréamont" dans nombre de photos de collégiens de l'époque. Il n'y a aucun rapport de nécessité entre la bobine de l'homme et l'oeuvre de l'écrivain. Un livre n'est pas le livre d'un visage. Un livre n'est pas un facebook.
jeudi 16 mars 2017
LA BOBINE D'ISIDORE
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Lautréamont
Jacques Géraud est (s'efforce d'être) écrivain. Après des études austères (hypokhâgne, khâgne, bagne, ENS de Saint-Cloud, agrégation de lettres modernes), il a jusqu'à sa retraite enseigné en lycée dans la banlieue parisienne. Il vit à Lyon. Il a publié une dizaine de livres atypiques chez P.O.L, aux PUF, chez JBZ/Hugo&Cie, à l'Arbre Vengeur, aux éditions Champ Vallon.Conférencier des Alliances Françaises en 2009 aux États-Unis et au Canada. Il a été chroniqueur sur le Huffington Post (Culture), et sur ventscontraires.net (revue collaborative du Théâtre du Rond-Point) .