C'est un désert ocre sous le ciel surchauffé
Un civil vieux mains dans les poches et poches sous
Les yeux pose ; son costard vaut beaucoup de sous,
Il s'en fout, il est riche, il est toujours sapé.
Son T.shirt de marque n’est marqué de nulle
Goutte de sueur ; il vient pourtant à mains nues
D’une seule poussée de ses muscles ténus
De terrasser ce char, monstrueux véhicule !
C’est le libérateur des terres de Libye !
Philosophe, écrivain, émule de Botule
Cent fois plus grand que nous tristes animalcules
Et nous le contemplons éblouis ébaubis
Tant pis si le chaos s'engendre de sa geste
Il saura sans un pli la retourner sa veste.